OPCO : les onze opérateurs de compétences chargés d’accompagner la formation professionnelle, ont été agréés le 1er avril 2019.
Pour être agréé par l’État, un OPCO devait couvrir au moins 200 000 entreprises, ou avoir une surface financière de plus de 200 millions d’euros.
Définition des OPCO : les OPCO remplacent les 20 anciens organismes paritaires collecteurs agréées (OPCA) et ont pour missions de financer l’apprentissage, d’aider les branches à construire les certifications professionnelles et d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation.
Le regroupement des branches professionnelles autour d’un OPCO désigné, s’appuie sur les critères de cohérence des métiers et des compétences, de filières, d’enjeux communs de compétences, de formation, de mobilité, de services de proximité et de besoins des entreprises.
Comment fonctionnent ces OPCO ?
Près de 329 branches sont réparties dans les 11 OPCO et deux des 11 OPCO ont un caractère interprofessionnel au sens de l’article L. 6332-1-1 du Code du travail.
Le conseil d’administration de l’OPCO est composé d’un nombre égal de représentants des employeurs et des salariés, et il tient compte de la diversité des branches professionnelles adhérentes.
Un commissaire du gouvernement assiste aux séances du conseil d’administration avec voix consultative.
Jusqu’à la date d’entrée en vigueur des dispositions relatives à la collecte par l’Urssaf ou la MSA, et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2020, les OPCO ont été agréés pour collecter les contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l’alternance.
Jusqu’au 1er janvier 2021, les OPCO s’assureront, lorsqu’ils financent une action de formation professionnelle et sur la base de critères définis par décret en Conseil d’État, de la capacité du prestataire de formation à dispenser une formation de qualité.
A noter : les frais de gestion des OPCO ont été plafonnés et revus à la baisse par arrêté du Ministère du Travail en date du 26 mars 2019.