Qu’on le veille ou non, l’intelligence artificielle est actuellement en plein essor dans notre vie quotidienne. Dans l’envoi de nos mails avec une phrase de conclusion automatique, ou bien-même sur nos smartphones lorsqu’elle oriente nos résultats de recherche en fonction de notre historique, ou encore lorsqu’elle nous répond en chat en temps réel (pour ses applications les plus basiques), l’intelligence artificielle agit de façon à imiter une forme d’intelligence réelle.

Cette intelligence apparaît comme le futur de notre société, destinée à aider l’humain en prenant en compte ses imperfections et en lui facilitant « la vie ».

 

Tout comme l’ordinateur avant elle, l’IA devrait entrainer une révolution dans l’organisation du monde du travail et ne doit pas être prise à la légère. Lorsque les ordinateurs sont arrivés dans nos bureaux et entreprises, des formations ont été mises en place afin de permettre aux salariés d’apprendre à découvrir cette nouvelle technologie. 

Il est donc essentiel que chacun se prépare à un tel changement. Il est temps qu’au-delà des individus, les institutions prennent aussi en main la réforme des systèmes et des organisations en se préparant aux grandes évolutions à venir de notre société.

De la formation professionnelle à l’enseignement en passant par la recherche et l’emploi, chacun doit être préparé afin de ne pas être marginalisé (on pense à la fameuse « fracture numérique encore présente) lorsque l’IA s’imposera. A plus petite échelle, Christophe Tricot, docteur en informatique chez Kynapse explique « une grande banque française avait installé le robot conversationnel dans son siège social. Les employés se sont rendu compte qu’ils devaient s’adresser à lui d’une certaine manière pour que celui-ci leur réponde correctement ».

Même si l’intelligence artificielle serait sensée corriger nos erreurs, prévoir à notre place, faire une partie de notre travail ou nous le faciliter, l’humain ne doit pas la prendre pour acquise. Comme toute nouvelle technologie, elle nécessite de la formation, de l’accompagnement… Et de l’adaptabilité.

 

Chantal Roques Co fondatrice de AC Langues